Avant sa création en 2001,
Hyperclean devait déjà préexister
quelque part perdu dans l’inconscient improbable de son chanteur
Frédéric Jean. Rejoint par ses compatriotes
toulousains Ludovic Dulac (Fender Rhodes), Julien
Barbagallo (Batterie), Julien Gasc (Guitare)
et Benjamin Glibert (basse), Frédéric
Jean a pu faire émerger de son esprit l’univers
d’Hyperclean et le transposer en musique et en
chansons. Hyperclean se fait alors l’écho
d’étranges télescopages. S’y croisent des
tantes sadiques, les singes de Tarascon, des cigarettes fugueuses et
des côtes de porcs, tous venus d’on ne sait où. Cet
inventaire finit par se mettre alors en ordre grâce à des
compositions ambitieuses et magistrales, issues d’un horizon musical
aussi large qu’impalpable qui semble s’étirer de
Nino Ferrer à Dashiell Hedayat
en passant par Gainsbourg.
Hyperclean est depuis parti à la conquête
du public et s’impose en concert face à un public à
la fois ébahi et interloqué devant des prestations en
perpétuelle réinvention, évoluant au gré
des personnages imaginés par son chanteur. Tour à tour
délicat et déchaîné, drôle et émouvant,
le phénomène Hyperclean électrise
le public aux quatre coins de la France, drainant avec lui un cercle
de fidèles. Le groupe a ouvert les concerts de Brigitte
Fontaine, Jacques Higelin, Camille
ou les Stereophonics et s’est produit au Printemps
de Bourges.
En 2006, soutenu par Up Music/Warner Music France et
déterminé, Hyperclean part redéfendre
son premier album produit par Microbe. Ballades de
l’entre-deux (« Hyperclean », « La fin de l’hiver
»), bossa tordue (« La ferme »), London Calling dadaïste
(« Pistolet »), pop songs heureuses sur l’errance
(« Je Pars », « Halo »), cet album dévoile
l’évidence mélodique du groupe.
La scène, terre de prédilection des cinq d’Hyperclean,
n’est pas en reste. Ils partageront prochainement l’affiche
et les grandes scènes avec les Wampas, qui ont
le même tourneur (Yapucca), et Katerine.
Les grands festivals d’été verront eux aussi sûrement
débouler ces trublions. C’est tout le mal que l’on
peut leur souhaiter !